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jeudi 13 février 2025

Glass Spells : rétro from San Diego

Photo personnelle.
 

Glass Spells (synth-pop, new wave, US)

L'hiver 2024-2025 aura été long et pénible, et pas fini, mais deux groupes venus de Californie auront contribué à le réchauffer un peu, gros stroboscopes rétros et synthés à l'appui. Le trio italo-disco made  in LA Nuovo Testamento  d'abord (vus à la Marbrerie en novembre), pas avares de gros basses 80's qui tâchent, puis Glass Spells donc, ce mercredi au Supersonic Records : un duo venu de San Diego quant à lui, et qui n'a pas peur de la flamboyance dans ses sons et ses costumes... Témoin la tenue de Tania Costello pour la soirée, combi intégrale façon boule à facettes pour effet disco garanti. Son compère Anthony Ramirez joue lui l'antagonisme, effortless cool muré derrière ses lunettes noires et son synthé, chemise flashy assortie. C'est clinquant, c'est fun.

Rayon musique la recette est tout aussi rétro et entrainante, bien que pas super variée il est vrai - who cares. Grosse boite à rythmes, petite lignes de synthé sucrées, voix perchée, lyrics sur la nuit qui nous prend et ne nous lâche pas et puis la danse toujours, la danse, sur scène et tout autour... Les chansons s'enchaînent sur ce principe simple et l'atmosphère subsiste, légèrement délurée mais bon enfant : voilà les 80's réactualisés à la sauce 2025, cheveux blancs et teenagers nés dans les années 2000 dans les rangs. It's mercredi soir, pas saturday night. Tania Costello fait clapper des mains le public, enjouante, et va même jusqu'à faire danser trois ou quatre heureux d'un petit mouvement de la main. C'est la boom.

Dans cette légère mais douce euphorie quelques titres ressortent, tout de même : le très joli "Night Hour", plein de douceur électro-mélancolo, ou "Thrills" et "Without You", extrait de leur dernier album sorti en 2024 (Crystals), et l'occasion d'une nouvelle envolée artistique sur scène côté Tania. A noter aussi une reprise de Siouxsie and the Banshees ("Spellbound"), en raccord avec l'orientation un peu plus goth de leurs derniers sons.

Une soirée éminemment joyeuse au final, avec nombre de mouvements de tête involontaires au rythme de la batterie électronique... Quelle invention. Mention à Tania Costello aussi, un peu malade ce soir semble-t-il mais qui a bravé l'hiver détestable de l'Ile-de-France pour enflammer les jambes et les cœurs. Merci à elle.

New wave is not dead. 

 


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